Réponse à Murielle. J'avais débuté ma lettre en gentille ignorante, j'imaginais qu'elle croiserait la tienne et que nous nous retrouverions à parler des mêmes choses sans nous être concertées, finalement je te réponds mais pas besoin des faits, nous savons...
Lire la suiteL'écoute Dans un début de relation amicale la réciprocité de l'écoute est prévue d'une manière assez grossière - le « et toi », la multiplication des questions directes, la culpabilité saine d'avoir peut-être trop parlé - mais cet artifice veut s'assurer...
Lire la suite« Je connais bien l'amour ; c'est un sentiment pour lequel je n'ai pas d'estime. D'ailleurs il n'existe pas dans la nature ; il est une invention des femmes. (…) A cette répugnance qu'ont certains hommes à être aimés, je vois plusieurs raisons : L'humilité...
Lire la suiteSologne. La ville contient les remèdes à ses propres maux, j'avais déjà écrit ça quelque part, sa capacité à se diversifier, l'ambiguïté de ses défauts qui offrent toujours quelque chose, ne serait-ce que la possibilité de les analyser, de s'en détacher...
Lire la suite« Je compris trop vite, et peut-être à tort, que l'enfance et l'âge adulte ne se situaient pas sur une échelle temporelle, qu'ils ne faisaient que répondre à des circonstances qui pouvaient à tout instant basculer, déposséder l'adulte de son expérience...
Lire la suite« Ce monde qui est présent pour moi maintenant - et de même évidemment pour tout maintenant dans l'état de vigilance - a son horizon temporel infini dans les deux sens, son passé et son futur, connus et inconnus, immédiatement vivants ou privés de vie....
Lire la suite« Pourquoi. En même temps qu'il se demande obsessionnellement pourquoi il n'est pas aimé, le sujet amoureux vit dans la croyance qu'en fait l'objet aimé l'aime, mais ne le lui dit pas. » Roland Barthes, Fragments d'un discours amoureux J'arrive en retard,...
Lire la suite« En quoi consiste l'acuité de la solitude ? Il est banal de dire que nous n'existons jamais au singulier. Nous sommes entourés d'êtres et de choses avec lesquels nous entretenons des relations. Par la vue, par le toucher, par la sympathie, par le travail...
Lire la suiteA sept heures cinquante-trois je m'assois dans l'amphithéâtre à côté d'un type que je viens de côtoyer dans le métro, la coïncidence l'amuse au point de sembler vouloir en parler, j'imagine en lui le sang chaud de l'expression et la puissance de la communication...
Lire la suiteEn rentrant de chez M. je doute sérieusement que mes tremblements pourront s'arrêter un jour, je m'engouffre dans mon pull et j'installe mon fauteuil près du radiateur, bien sûr ma lampe de luminothérapie est branchée sur une couleur chaude, alternativement...
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